Vulnérabilité psychomotrice des personnes âgées La chute chez la personne âgée est un symptôme très important à ne pas négliger. Elle peut être l’expression d’un problématique aigu et doit en tout état de cause être analyser et explorer le cas échéant. Ce d’autant plus, qu’une chute engendre une forte probabilité d’autres incidents ou accident similaires lié à l’insécurité qu’elle a induite. La plupart des chutes des personnes âgées ne peuvent se résumer à une cause mais sont bien multifactorielles. Parmi les causes les plus prégnantes, nous pouvons repérer les troubles de l’équilibre, une faiblesse musculaire ainsi que des réflexes de chutes ou de protection ralentis. De même, des maladies internes aigus comme les pneumonies et autres infections urinaires, les désordres électrolytiques, les anémies peuvent contribuer à cette problématiques. Toutefois, il ne faut pas restreinte les causes à une problématique physique. En effet, un trouble cérébral ou un délire peuvent engendrer des chutes à répétition. Face à un constat de chute, il faut se poser les bonnes questions. Quels sont les antécédents de la personne ? Quelles sont les circonstances ? L’expérience montre qu’il est pertinent d’avoir recours à l’entourage de la personne pour bien cibler la problématique et pouvoir poser à plat l’anamnèse : Y a t-il des chutes dans le passé de la personne âgée Existe t-il des limitations fonctionnelles ainsi que dans les activités quotidiennes Description précise de la situation de chute Repérage des troubles de l’équilibre, vertiges, hypotension orthostatique … Traitement médicamenteux Prévention primaire : pour les personnes n’ayant pas chuté auparavant Des conseils généraux visent à solliciter les âgés à poursuivre une activité physique, à mener une vie limitant les facteurs de risque. De plus, l’utilisation de protecteurs de hanches assure une mesure très efficace dans l’anticipation des fractures du col de fémur. La difficulté s’inscrit dans le faible intérêt au port de cette protection par les personnes concernées. Le corps médical ne pensant pas toujours à informer ou à convaincre les avantages de ce dispositif. Prévention secondaire : pour les personnes ayant chuté au moins une fois Les stratégies de prévention secondaire peuvent être groupées en trois catégories: les mesures médicales, les mesures de réhabilitation et les mesures d’adaptation de l’environnement. Sur le plan médical, le bilan gériatrique est indispensable et l’identification du rapport bénéfice-risque des traitements médicamenteux est incontournable. Un traitement poursuit d’une ordonnance à l’autre sans ne soit remis en question ce rapport peut conduire parfois à des situations dramatiques. Sur le plan de la réhabilitation, les prises en charge par des kinésithérapeutes dans les déficits à la marche, les troubles de l’équilibre ou le manque d’entrainement apporte de bons résultats (même si parfois l’aspect psychologique de l’accompagnement est le plus important). Les protecteurs de hanche sont dans cette prévention plus utilisés par la prise de conscience de la personne et de son entourage des risques encourus. Sur le plan de l’environnement, il sera intéressant de s’attarder sur l’éclairage, les chaussures, la nature du sol, les risques liés aux escaliers, les possibilités d’aménagement. mai 27, 2014 Comments are off 5964 vuesdans Santé des séniors Examen de l'éditeur : NAN/5 Suivant: Névrose et personnes âgées Précédent: La dénutrition
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