Infarctus du myocarde


infarctus

L’infarctus du myocarde peut être prévenu : l’inactivité, associée à une alimentation trop riche, le diabète, d’autres maladies cardiaques (hypertension, arythmie et surtout angine de poitrine), l’obésité, le stress, la consommation de tabac, un taux trop élevé de cholestérol. Tous ces facteurs favorisent l’infarctus : la prévention consiste à contrôler ces facteurs de risque avant qu’il ne soit trop tard.

Causes

Comme l’athérosclérose, l’infarctus du myocarde est un problème d’embouteillage. Le cœur est un muscle qui propulse le sang à travers tout le corps. Le sang fournit aux organes et aux muscles l’oxygène nécessaire à leur fonctionnement. Cette livraison est faite à travers un réseau de tuyaux : les artères.
De son côté, le cœur – qui est un muscle – a aussi besoin d’oxygène. Il lui arrive à travers des vaisseaux sanguins spécifiques : les artères coronaires, celles qui nourrissent le cœur. Un infarctus survient lorsqu’une de ces artères est bouchée, notamment par la présence de corps gras, et la formation de plaques d’athérome. Le cœur ne reçoit alors pas suffisamment d’oxygène et ses cellules meurent, ce qui provoque l’infarctus. En France, 48.000 personnes en meurent chaque année.

Symptômes

Les signes évocateurs sont une douleur constrictive, angoissante, à la poitrine qui dure plus de quelques minutes, et qui peut s’étendre à l’épaule, au cou et au bras gauche ou à la mâchoire. Le malade a du mal à respirer et a l’impression d’étouffer, il transpire.
Mais chez les personnes âgées, l’infarctus est parfois silencieux et le diagnostic peut être tardif.

Traitements

Un infarctus est toujours une urgence. Il est important de recevoir (en l’absence de contre-indication) dans un délai inférieur à trois heures, des injections de médicaments (streptokinase, urokinase) qui peuvent permettre de déboucher les artères coronaires et rétablissent la circulation sanguine. Après la crise, un traitement d’entretien à vie doit être suivi. Il comporte notamment de l’aspirine à des doses faibles, équivalentes à celles habituellement données à des nourrissons.

Certaines personnes ne semblent ressentir aucun effet de la crise cardiaque et veulent reprendre tout de suite une vie normale après leur séjour à l’hôpital dont la durée est d’ailleurs variable selon l’intensité de l’infarctus. En fait, il ne faut pas présager de ses forces. Un accident cardiaque de cette nature demande généralement une période de repos minimale de six semaines et la reprise d’activité doit se faire progressivement. Le retour au volant d’un véhicule doit être graduel et débuter par de courtes distances. La même prudence doit être observée pour les rapports sexuels. Pour les personnes ayant déjà fait un infarctus, il est nécessaire d’éviter les exercices demandant de gros efforts et les températures extrêmes, chaudes ou froides.